Le non-respect de la priorité due à un piéton est désormais puni d’une perte de six points (au lieu de quatre). Et elle peut être constatée par vidéoverbalisation.
Tout d’abord, qualifions l’aspect du piéton
Nous pouvons inclure dans cette catégorie les femmes avec des poussettes, mais aussi, les personnes conduisant un cycle ou un cyclomoteur, les personnes handicapées en chaise roulante, les personnes utilisant un moyen de mobilité tel que les rollers, les overboards, les monoroues ou trottinette.
Sanction pour l’automobiliste
Le piéton demeure prioritaire face à l’automobiliste pour traverser la chaussée, même en dehors d’un passage clouté, à la condition qu’il n’en existe pas à moins de cinquante mètres.
En cas d’infraction, la sanction est désormais très lourde : une amende de 135 à 750 €, un retrait de 6 points sur le permis de conduire, voire une suspension de ce dernier pour une durée de trois ans.
Verbalisation abusive
Si vous estimez avoir fait l’objet d’une verbalisation abusive, vous pourrez la contester en précisant que le piéton n’était pas «régulièrement engagé» (position immobile ou d’attente sur le trottoir, et pas de manifestation d’intention de traverser) ou était mal situé.
La preuve contraire au procès-verbal pourra être rapportée par témoins ou constat d’huissier.
Enfin, en cas de procès-verbal dressé par vidéoverbalisation, le fait de nier être l’auteur de l’infraction vous permettra de ne pas perdre de points sur le permis de conduire.